Le cycle menstruel est un phénomène qui s’accompagne parfois de nombreuses difficultés. De ce fait, le mot dysménorrhée est utilisé pour désigner les différents cas de complication rencontrés.
La dysménorrhée est une perturbation liée au flux menstruel. Il s’agit des douleurs d’une intensité variable selon la femme. Elle produit des effets indésirables, qui deviennent le plus souvent un handicap.
L’article présent met en avant ces causes et ces symptômes.
Quand parle-t-on de dysménorrhée ?
Les dysménorrhées sont des douleurs abdominales pelviennes dont souffrent certaines femmes et qui apparaissent pendant les règles. De façon générale, les règles entraînent les contractions de l’utérus favorisant l’écoulement du sang.
Ce sont ces contractions qui engendrent des douleurs chez la plupart des femmes. Elles ressentent des crampes menstruelles, et une manifestation de spasmes.
Au moment du cycle menstruel, l’endomètre devient épais et vascularisé. C’est un phénomène naturel qui se fait dans le but d’apprêter la venue de l’embryon. En absence de fécondation, l’endomètre se détériore : c’est ce qu’on appelle les menstrues.
Ainsi, les muscles étant contractés, le sang et les débris d’endomètre sont rejetés. C’est la douleur de ces contractions qui est précisément appelée dysménorrhée.
Comment se manifeste la dysménorrhée ?
Elle commence par des saignements en petite quantité et après une journée, le sang devient de plus en plus abondant. Après deux ou trois jours, il est possible que la douleur se calme.
De façon habituelle, cette sensation pénible ne dure qu’un à trois jours. Cependant, il y a des femmes qui en souffrent jusqu’à la fin de leurs cycles menstruels. Les douleurs abdominales vont jusqu’à se rependre au dos et dans les jambes ou au niveau des cuisses.
>> Pour en savoir plus sur d’où viennent les douleurs liées aux règles, vous pouvez consulter cet article.
Chaque femme a sa manière de ressentir la souffrance qu’elle soit modérée ou intense. Différents symptômes sont liés à la douleur et peuvent être physiques ou psychologiques. Ces symptômes sont eux aussi associés au syndrome prémenstruel qui concerne les manifestations émotionnelles physiques et cognitives.
La dysménorrhée prend en compte les manifestations qui surgissent dix jours avant un nouveau cycle menstruel.
Les symptômes sont dus non seulement à l’effet de la douleur, mais aussi aux molécules se trouvant dans l’organisme. Cependant, c’est au moment du cycle ovulatoire qu’apparaissent les signes.
Plusieurs éléments les caractérisent :
- les selles molles entraînant la diarrhée
- la nausée qui suscite le vomissement
- la fatigue liée à l’étourdissement
- le mal de tête
- des malaises surviennent avec des troubles d’humeur
- le bas du dos et les hanches deviennent douloureux
- des crampes abdominales et de la fièvre
- elles s’accompagnent souvent de migraine et de trouble d’humeur
À quel moment apparaît la dysménorrhée ?
Elle peut survenir avant ou pendant les règles, mais très souvent, elle apparaît le deuxième jour. Cette douleur devient intense au fur et à mesure et finit par disparaitre à la fin du cycle.
Il existe deux types de dysménorrhée :
- la dysménorrhée primaire
- la dysménorrhée secondaire
Certaines de leurs causes sont communes et d’autres ne le sont pas.
La dysménorrhée primaire survient lorsque la femme termine l’étape de l’adolescence ou en entre dans la vingtaine. Ce deuxième type de dysménorrhée quant à elle, atteint les femmes en âge adulte.
La dysménorrhée primaire
De nombreuses femmes souffrent de dysménorrhée primaire, il s’agit des douleurs de règles sans complications gynécologiques. Elle apparaît dans l’année qui suit les premières règles et est présente à chaque cycle ovulatoire.
N’étant pas causée par un problème de santé, la douleur intervient pendant les règles comme une crampe. Lorsque le cycle ovarien est entamé, il faut déjà s’attendre à la dysménorrhée primaire.
Quelles sont les causes de la dysménorrhée primaire ?
Le manque de vascularisation crée des difficultés dans la contraction de l’utérus. Il y a aussi un surplus de prostaglandines des hormones qui peut provoquer les contractions utérines douloureuses pendant les règles.
De même, la dysménorrhée peut être causée par l’anomalie de l’utérus et une insuffisance lutéale. Certaines maladies comme l’hypoplasie utérine et la dystrophie ovarienne peuvent empêcher l’écoulement du sang.
Cet écoulement du sang provoquera de fortes douleurs de bas-ventre. Un orifice cervical étroit, l’absence d’exercice physique et l’angoisse de la menstruation font parti des causes. L’élévation de l’hormone vasopressine entraîne une dysménorrhée grave, puisqu’il favorise l’intensité de la contraction.
Quels sont les symptômes de la dysménorrhée primaire ?
Il y a présence de douleurs à cause de la muqueuse de la cavité utérine. Cette dernière appelée endomètre crée des messagers inflammatoires pendant les règles. Les prostaglandines étant responsables des contractions utérines, elles participent à l’expulsion de la muqueuse utérine.
Quand la prostaglandine est produite en excès, les douleurs sont plus intenses au début de la menstruation. Il existe des solutions pour soulager voir supprimer complètement les douleurs des règles.
Ceci, parce que la contraction du muscle utérin s’accroît de manière anormale. Au fil du temps, la douleur peut diminuer et dans certains cas disparaitre après quelques années. Chez la même femme, les symptômes peuvent varier d’un cycle à un autre en fonction de l’intensité de la souffrance.
La dysménorrhée secondaire
Dans ce cas, les douleurs menstruelles sont relatives à un trouble gynécologique et liées à un problème de santé. Elles touchent surtout les femmes qui n’avaient auparavant jamais souffert de règles douloureuses.
Son apparition est tardive chez celles qui présentent des affections gynécologiques. C’est une anomalie pelvienne qui est encore appelée dysménorrhée tardive.
Quelles sont les causes de la dysménorrhée secondaire ?
Parmi ces nombreuses causes, il y a la tumeur bénigne et le kyste ovarien. L’endométriose est la plus courante des causes de ce type de dysménorrhée.
En plus, les infections génitales persistantes comme la métrite et la salpingite peuvent engendrer ce type de douleur. Les fibromes utérins et les adénomyoses peuvent aussi justifier ce cas. Une contraception excessive en œstrogène, le stérilet en cuivre et les synéchies sont d’autres causes possibles.
Quels sont les symptômes de la dysménorrhée secondaire ?
Les saignements surgissent entre les règles, de façon abondante et anormale. Dans ce cas, les douleurs sont persistantes et se ressentent dans la partie inférieure de l’abdomen. Par rapport à la normale, les crampes menstruelles deviennent également plus intenses. Cela est dû à l’emplacement des dispositifs intra-utérins employés dans le but de prévenir les grossesses.
La dysménorrhée secondaire est beaucoup plus complexe et parfois inquiétante.
Outre l’abondance de sang, elle dégage des caillots de sang en quantité importante. Elle est capable d’entraîner une ménorragie : ce sont des règles très abondantes qui peuvent aller à sept jours.
Déjà à l’adolescence la ménorragie peut se déclencher et s’étendre jusqu’à la ménopause. C’est un trouble menstruel très fréquent, qui fait perdre beaucoup de sang et est susceptible de créer l’anémie chez la femme atteinte.
Dans le cas de la ménorragie, la quantité de sang perdue est supérieure à 80ml. Provenant d’une lésion des tissus génitale, elle peut être une anomalie anatomique. Cela peut également être une anomalie de l’endomètre, il se peut qu’elle provienne des effets indésirables d’un médicament.
Il y a des ménorragies de puberté, ou celle de l’activité génitale. À ces niveaux, la différence doit être faite puisque les causes sont différentes.
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Qu’est-ce qui peut constituer un facteur de risque des règles douloureuses ?
Certains facteurs augmentent le risque de la dysménorrhée primaire chez la femme. De même, il est possible de voir des femmes en état de grossesse souffrant de dysménorrhée.
Les facteurs de risques de la dysménorrhée primaire
Bien qu’elle atteigne bon nombre de femmes, chacune la manifeste de façon différente. Cependant, il existe des facteurs qui accroissent le risque de ce phénomène. Les adolescents sont beaucoup plus vulnérables que les femmes adultes.
Lorsque les premières règles sont apparues de manière prématurée, la possibilité est plus forte. Il en est de même pour le flux menstruel de grandes quantités.
Quand la durée des règles est continue, cela constitue un facteur à ce type de dysménorrhée. C’est aussi le cas chez celles qui ont la dysménorrhée primaire comme antécédent.
Dysménorrhée chez la femme enceinte
Normalement, pendant la grossesse il y a interruption de cycle menstruel. Le constat est que certaines femmes continuent d’avoir leurs règles dans les premiers mois de la grossesse. La douleur est tout aussi présente comme dans les cas habituels.
Lors de l’évacuation du sang des règles, les contractions de l’utérus peuvent provoquer de plus grandes contractions. Il peut s’agir d’un accouchement, il y a alors risque de délivrance prématurée.
Quelques sont les conséquences des règles douloureuses ?
Les souffrances qu’engendrent les crampes causes d’énormes perturbations dans la vie quotidienne. En effet, les douleurs agissent sur la vie personnelle des femmes. Le sommeil est désormais agité, la position debout est difficile à maintenir et le rythme de vie quotidien est perturbé.
Ces douleurs ont aussi des effets néfastes sur la psychologie, par l’instauration d’un état dépressif. Il arrive que la douleur devienne un handicap au travail, et empêche beaucoup de femmes de vaquer à leurs occupations professionnelles.
Comment soulager les douleurs liées aux règles ?
Il existe des médicaments pour soulager la douleur tel que l’ibuprofène ou encore le phloroglucinol hydraté (Spasfon).
Certaines huiles essentielles peuvent également aider comme :
- L’huile essentielle d’estragon
- L’huile essentielle de lavande
- L’huile essentielle de cyprès vert
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